Trois traductions
Traducteur : ProtoX
Zine: Rafale #12

Ces trois textes sont des traductions de fichiers très divers : comment ouvrir 
un distributeur de journaux, comment se débrouiller pendant un interrogatoire 
de police, comment avoir des photocopies gratuites. Mais parmi ces trois-là, 
il y en a une qui ne correspond pas vraiment aux habitudes d'exclusivité de 
Rafale. En effet, Rafale ne publie jamais un texte ayant déjà été publié. 
Néanmoins, une exception a été faite pour la traduction sur les trucs et 
astuces de la police. En effet, celle-ci avait été publiée sur Newffr il y a 
quelques mois, et ce, quelques semaines avant sa fermeture. Hélas à la 
réouverture de ce forum, la sauvegarde datant d'avant la publication de mon 
texte, n'avait gardée aucune trace de celui-ci. Il est possible de trouver ce
texte sur le net à un seul endroit, puisqu'à priori quelqu'un a jugé utile de 
partager ces informations, même si le lieu choisi est plutôt inopportun, il 
faut l'avouer. 
Pourquoi republier un texte déjà paru ? Tout d'abord parce que Rafale vise un 
public totalement différent, et qui se sentira sûrement plus concerner par les 
informations qui y sont présentes, de plus il ne reste plus de traces du 
message d'origine posté sur Newffr (donc impossible de remonter jusqu'à son 
posteur, ensuite le message posté sur l'autre forum (en mode invité) ne remet 
pas en doute son anonymat, et finalement parce que Rafale a une diffusion bien 
plus importante qu'un simple message sur un forum. Voilà les quelques raisons 
qui ont poussées à sa seconde publication, une première dans l'histoire de 
Rafale. Je vous souhaite Bonne Nuit et Bonne Chance ou (Good Night and Good 
Luck si vous préférez ;) ) !


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Salut,
j'ai trouvé un texte sur une petite astuce pour ouvrir les distributeurs de 
journaux. J'avoue qu'elle est vieille comme le monde (plus de 15 ans), mais 
elle est encore d'actualité au Québec, aux Etats-Unis et en Suisse donc j'en ai 
profité pour la traduire et la rendre accessible aux francophones de ces pays. 
Allez moins de parlotte et plus d'action :

 Tout le monde a le droit d'accéder à l'information ( qu'il s'agisse de la 
vérité, ou non). Avec ces satanés distributeurs automatiques, c'est parfois 
difficile. Ou bien c'était AUTREFOIS difficle, devrais-je plutôt dire. 
J'ai passé énormément de temps dans les transports publics sans rien à faire, 
excepté deviner les prochains arrêts. Maintenant, j'ai toujours quelque chose 
à faire : lire les informations censurées, gratuitement (et avec un bon rire).
Qui veut payer pour un ramassis de mensonges et d'hypocrisie sur papier ? Pas
moi. J'ai donc trouvé une méthode sûre pour se procurer un journal, n'importe 
quand et depuis n'importe quel distributeur automatique de journaux.
 

 C'est simple, sans danger pour le distributeur, et il est difficile d'être 
démasqué pendant qu'on le fait.

          Matériel nécessaire :
               1) Un cintre en fer assez fin
               2) Une pince coupante (C'est pas trop demandé, hein ?)

Etapes :


 1) Vous avez donc votre cintre. La seule partie dont vous allez avoir besoin 
est celle du bas (Soulignée par des "^").

              _
             / \
               /
   ______/\______
a/______________\a 
  ^^^^^^^^^^^^^

2) Avec votre pince coupante, coupez la partie du bas (Référez-vous au schéma 
: a = Là où couper).

3) Maintenant vous avez une pièce métallique droite d'environ 38 ou 40 cm. 
Vous allez alors l'incurver légèrement. Pour faire la courbe parfaite, posez 
la pièce sur un ballon de basket (ou de football, tant qu'il y a l'idée) , et 
pliez-la jusqu'à ce qu'elle ait la même courbe que le ballon. Si vous n'avez 
rien compris, faites juste une joli courbure régulière avec le métal.

Et Voilà ! Vous avez maintenant un ouvre-distributeur automatique de journaux 
!! Pour s'en servir c'est tout simple. Rentrez-le dans le monnayeur du 
distributeur où se situe le journal que vous désirez avoir gratuitement. 
Enfoncez-le entièrement. Il n'est pas nécessaire d'être super fort, c'est 
*très* simple à ouvrir. Secouez le cintre à l'intérieur jusqu'à ce que vous 
entendiez le locquet s'ouvrir. Ouvrez la porte, et volez autant de journaux 
que vous voulez. C'est pas si difficile alors? Ca fonctionne sur tous les 
distributeurs automatiques de journaux sur lesquels vous pourriez tomber. 
Continuez toujours de secouer le cintre jusqu'à ce que le locquet soit ouvert. 
Ca devient de plus en plus simple, et de plus en plus rapide, avec de 
l'entraînement. Je peux ouvrir tous les distributeurs en plus ou moins 4 ou 5 
secondes (quelque chose dont on peut être fier, hein ?).

            L'information c'est la force, la connaissance c'est le pouvoir !

              Faites ce que vous voulez, MAIS NE VOUS FAITES PAS PRENDRE !













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Ce texte traite des trucs et astuces utilisés par les policiers contre les 
activistes du Front de Libération des Animaux. C'est pour cette raison qu'on 
parle de végétarien à un moment et du FBI (L'ALF est une association 
américaine à l'origine). Les techniques policières décrites dans ce texte ne 
sont qu'un petit éventail de ce que peut utiliser la police pour vous faire 
craquer. Et certaines de ces choses ne sont pas valables au Canada ou en 
France. Néanmoins, pour éviter tout soucis, tenez vous informer dans vos pays 
respectifs des lois en vigueur, et de vos droits durant les interrogatoires.

Les sales astuces de la Police :

Traduit depuis www.nocompromise.org

  Cet article va t'apprendre les astuces dont se sert la police pour que tu 
t'auto-inculpes, et que tu oublies ton intention de garder le silence. Ce 
document prétend te préparer à leurs méthodes non officielles, ainsi qu'à 
faire ressortir l'importance de garder le silence et de ne pas essayer de 
tromper les agents.

Ne dis jamais rien à aucun agent. Pour commencer, faire un faux témoignage à 
un agent du FBI, ou à tout autre enquêteur, est un délit. En parlant tu peux 
creuser ta propre tombe.

Il est extrèmement dangereux de les mettre à l'épreuve ou de les sous-estimer. 
Ils ont été entraîné sur la façon d'extraire des informations de quelqu'un et 
de coincer ceux qui mentent. Ils ont appris à faire parler les gens, par la 
peur ou en les faisant se sentir coupables ou sous-éduqués. Ils utiliseront 
notre bon coeur et notre honnêteté pour nous arracher les informations, ils 
n'auront même pas de remords en nous accusant sans arrêt. Ce genre de personne 
préfère le mensonge au silence, donc : Sois fort et ferme ton clapet !

Pour continuer, il y a un arsenal d'astuces et de ruses que les enquêteurs 
utilisent contre les activistes pour les faire parler :

- « Tes amis nous ont tout raconté, pourquoi ne ferais-tu pas une simple 
déclaration ? » Ils feront comme si tes amis t'avaient trahis, pour que toi, 
tu veuilles les trahir. Généralement ce sont des mensonges, mais dans tous les 
cas, et même si c'était sûr, en quoi t'auto-inculper pourrait-il t'aider ?

- « Si tu ne parles pas maintenant, on reviendra avec un mandat ». 
Généralement c'est une simple menace. Il te menace avec un mandat parce qu'ils 
n'ont pas les preuves suffisantes pour te convoquer. Si tu parles, il est 
possible qu'ils obtiennent les preuves qu'ils cherchaient. Le mieux reste de 
se taire. Laisse les apporter un mandat. Dans 90 % des cas ils ne le feront 
pas, mais même s'ils le faisaient, il y a des méthodes légales et 
bureaucratiques de récuser.

- « Si tu parles on sera sympa avec toi ». Les agents te promettront le monde 
entier pour que tu parles. Dans chaque cas, quand ils y arrivent et que les 
gens s'auto-incupent, dis toi bien que tu ne les verras jamais signés quoi que 
ce soit qui les obligent à tenir leurs promesses.

- « Nous savons tout ce que tu as fais et nous tenons toutes les preuves pour 
t'incarcérer ». Si c'était le cas, ils auraient continué sur la lancée, 
t'auraient condamné pour le crime et t'auraient emprisonné. C'est presque 
toujours faux, mais dans certains cas, ils te montreront la preuve qu'ils ont 
contre toi. La « preuve » qu'ils ont, ils l'auront eue le plus souvent de 
manière « illégale » (ce qui veut dire qu'elle ne peut servir au tribunal), ou 
ce sont des mensonges comme : « Nous avons retrouvés tes empruntes digitales 
sur les carreaux », et ils pensent que ce sera suffisant pour te faire peur. 
Ils te parlent de ces preuves fictives pour que tu craques et que tu finisses 
par tout leur dire, parce que bien que ni les preuves fictives ni les preuves 
illégales ne peuvent être utilisées pendant un procès, ton aveu, lui, peut 
l'être, et ils s'en serviront comme la meilleur preuve pour t'enfermer. La 
morale de cette histoire est qu'il ne faut jamais parler.

- « Tu sembles être un garçon intelligent, avec un futur prometteur. Ca ne 
t'intéresse pas de détruire ta vie comme ça. Ou peut-être que si ? ls agissent 
comme s'ils étaient réellement préoccupés par ton futur, et essayaient de 
t'aider. Mais il y a toujours une raison qui les empêche de t'aider si tu ne 
collabores pas en parlant. La vérité c'est qu'ils s'en foutent. Ce n'est qu'un 
artifice de plus pour que tu parles.

- « Cet extrémisme nuit à ton mouvement. C'est ce qui fait que les gens 
s'agacent et vous haïssent. Aide ta cause en nous disant qui sont les 
parasites ». Ceci est le résultat de toutes les victoires de ces « extrémistes 
» en faveur des animaux et de la terre ; le si gentil status-quo du 
gouvernement ne tient plus, et ils ont dû envoyer le corps répressif pour 
freiner ces extrémistes, de manière légale, ou non. Ils essayent d'utiliser 
ton envie d'aider les animaux en échange de tes camarades. Cette méthode 
fonctionne rarement avec des militants expérimentés, qui connaissent déjà les 
effectifs de nos rangs, mais c'est un truc de plus pour lequel nous devons 
être préparé.

- « J'appuie votre cause, mais pas tes méthodes (ou celles de tes amis) » ou 
bien « ma fille est végétarienne ». D'autres fois, ils essayent de simuler 
qu'ils soutiennent la cause, mais qu'ils doivent défendre la loi, alors 
comment pourrais-tu refuser d'aider ce défenseur des animaux ? S'ils voulaient 
réellement nous soutenir, ils ne poursuivraient pas les activistes qui 
travaillent pour changer le système. Trahir ceux qui luttent n'aide personne.

- « Si tu n'es pas coupable, alors pourquoi tu ne parles pas ? » Ceci est une 
des techniques les plus employées. Nous avons tous peur du droit à nous 
protéger personnellement, surtout si nous nous savons innocents. Dans tous les 
cas, ils attaqueront et analyseront tout ce que tu dis pour te sortir encore 
plus d'informations. Si tu t'arrêtes de répondre à leurs questions parce 
qu'ils sont sur la bonne piste, ils diront « Ha ! Alors on ne veut plus parler 
» ou bien « On dirait que nous avons trouvé la faille dans ton histoire », ils 
essayent, une fois de plus, que tu te sentes acculer pour te pousser à avouer. 
Mais même quand tu es innocent, ne parle pas ! L'innocence d'un activiste ne 
les a jamais arrêté lorsqu'ils veulent condamner quelqu'un. C'est bien plus 
souvent en parlant, car plus tu parles, et plus tu as de chances de citer un 
compagnon, donnant ainsi à la police une personne de plus à interroger et à 
intimider.

- « Tes supposés amis se foutent bien de toi. Ils te manipulent pour que tu 
fasses ces actions et maintenant tu payes pour eux pendant qu'ils sont libres. 
Ils se sont servis de toi, et là ils se moquent de toi ». Les enquêteurs 
essayeront de te monter contre tes compagnons (réels ou imaginaires) avec 
lesquels ils pensent que tu as agis. Ils te diront que les gens avec qui tu as 
conspiré t'ont utilisé, manipulé et ensuite abandonné.  Ils te demanderont 
pourquoi tu te bornes à protéger ces personnes détestables, qui ont profitées 
de toi, pour lesquelles ton arrestation importe peu, et qui te condamne a des 
années et des années de prison. Ils essayent de te faire douter de tes propres 
compagnons et amis pour te donner une raison de tout raconter aux enquêteurs. 
Une fois de plus, ils sont en train de te manipuler, donc ne parle pas. Dans 
tous les cas, il est bon de s'assurer que ton groupe est formé par des gens de 
confiance, afin de ne jamais pouvoir croire les mensonges des autorités.

- Ils vont poser la même question plusieurs fois. Les agents te demanderont 
encore et encore la même chose sous des formes différentes. C'est comme ça 
qu'ils espèrent coincer les personnes qui essayent de leur mentir. De plus, 
cela les aide à obtenir plus d'informations des gens qui disent la vérité mais 
qui cachent quelque chose. Parfois cette méthode fait tomber ceux qui mentent, 
et ce qui, au final, les fait dire la vérité. Ne crois jamais que les agents 
vont te poser quelques simples qustions et te laisser tranquille, plus tu leur 
en diras, plus ils t'en demanderont, et une fois que tu auras commencé à 
parler ils feront tout pour que tu continues.

- Le bon flic et le mauvais flic. C'est un truc vieux comme le monde. Son 
principe  est qu'un policier utilise tous les trucs négatifs de la liste 
précédente (comme mentir), alors que l'autre utilise toutes les bonnes astuces 
(comme te faire des promesses). Cela leur permet de se servir de leur arsenal 
au complet contre toi. Des fois, le mauvais policier peut paraître si énervé 
et instable, que tu crains qu'il te casse la figure. C'est aussi le moment où 
le bon policier lui demandera de sortir de la pièce pour se calmer. Ce dernier 
s'approchera de toi et te promettra une faible condamnation si tu parles, mais 
si tu ne dis rien alors l'autre policier viendra, et alors là, personne ne 
sait pas ce qu'il pourra arriver, donc il faut te déclarer coupable pour 
pouvoir être libérer de tout ça. Une fois de plus, c'est un sale truc auquel 
tu es maintenant préparé.






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Cette astuce est encore valable pour les vieilles photocopieuses (plus de 10 
ans) que l'on trouve à peu près partout en entreprise ou bibliothèque, et ce 
quelque soit le pays.

BAR Bad Ass Retards présente « Comment faire des copies gratuites (sur une 
photocopieuse) » La plupart d'entre nous ont vu le prix démesuré des 
photocopieuses dans les lycées ou dans les bibliothèques. Et bien voici une 
nouvelle manière d'en avoir pour votre argent. La plupart des photocopieuses 
payantes ont le monnayeur sur le côté de la machine, vous mettez vos 15 
centimes dedans, vous appuyez sur le bouton « impression » et vous obtenez 
une seule photocopie. 15 centimes ce n'est peut-être pas beaucoup mais quand 
vous avez un gros rapport à faire, vous allez avoir besoin de pas mal de fric 
pour plagier ! Ca se cumule, et 2 dollars ce n'est pas rien.

Bien, maintenant ayons en pour notre argent. Voici comment :

Quand vous insérez la pièce dedans, et que vous appuyez sur le bouton « 
imprimer », faites comme suit : appuyez sur le bouton « imprimer », et à ce 
moment précis, appuyez sur le bouton « retour monnaie ». Si tout se passe 
bien, votre pièce devrait être revenue avec votre photocopie. Des fois il se 
pourrait que vous ratiez, mais vous avez au moins vos deux photocopies 
gratuites. Quelle grande idée. Essayons-la.

Rappelez-vous, bouton « imprimer » et juste après avant que la machine ne 
sache ce que vous avez fait, « retour monnaie ». Assurez-vous que personne 
ne regarde et ne parle de cette idée autour. Car dans ce cas, la totalité des 
abrutis du lycée le fera et les bibliothécaires deviendront suspicieux quand 
il y aura un paquet de feuille manquant et seulement 30 centimes dans la 
machine.

Une version BAR. Avec l'aimable autorisation de IRIE MAN
Concept par Snake
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